Si la monnaie est considérée comme un attribut de la souveraineté, le franc CFA, créé en 1945 comme « franc des colonies françaises d’Afrique » et aujourd’hui arrimé à l’euro, demeure en cours dans quinze États d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale et pose alors question. Ces États ne demeurent-ils pas alors sous la coupe d’une double tutelle, française et européenne ? On en débat avec : • Massimo Amato, professeur, département de sciences sociales et politiques, Université Bocconi, Milan, • Kako Nubukpo, directeur de l’Observatoire de l’Afrique subsaharienne de la Fondation Jean-Jaurès, professeur titulaire des Facultés de sciences économiques, ancien ministre de la Prospective du Togo, • Caroline Roussy, docteure en histoire de l’Afrique contemporaine (Paris I, Panthéon Sorbonne), cofondatrice du festival Africa Acts, lors d’une rencontre animée par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International, responsable pour l’Afrique subsaharienne de la Fondation Jean-Jaurès.
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Fondation Jean Jaurès - Le franc CFA est-il l’instrument d’une politique néocoloniale ?
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Fondation Jean Jaurès - L’Observatoire de la démocratie 2019 : premiers enseignements
Comment les Français jugent-ils l’état de la démocratie dans le pays ? Quel bilan tirent-ils du « grand débat national » ? Quel rôle a joué le mouvement des « gilets jaunes » pour la démocratie ? Que proposent les citoyens pour résorber la fracture démocratique qui s’est faite jour fortement ces derniers mois ? Retrouvez les premiers résultats de la grande enquête que la Fondation Jean-Jaurès a menée, en partenariat avec l’Institut Viavoice et La Revue civique. Les suivants, sur la démocratie européenne, seront à découvrir la semaine prochaine.
Les chiffres et enseignements clefs :
- Quel est l’impact du mouvement des « gilets jaunes » sur la démocratie ? Il est mitigé selon les Français : 20 % des personnes interrogées pensent que le mouvement des « gilets jaunes » a eu un impact positif sur la démocratie ; 24 % un impact négatif ; 45 % un impact à la fois positif et négatif.
- Que pensent les Français du « grand débat national » ? 65 % considèrent que c’était une bonne manière de faire remonter les attentes des Français ; 71 % que c’était un moment nécessaire compte tenu des conflits sociaux récents ; 53 % que c’était un moment plutôt bien organisé.
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Fondation Jean Jaurès - Pauvreté, pouvoir d'achat : que peut l'entreprise ?
Entre le débat au Parlement sur le rôle social et la raison d’être de l’entreprise dans le cadre de la loi PACTE et les manifestations des « gilets jaunes », quel rôle peut jouer l’entreprise ? Ces dernières années, certaines d’entre elles ont lancé des actions en faveur des populations les plus modestes. L’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès en débat avec : • Alexandre Collinet, directeur général adjoint de Leboncoin, • David Ménascé, dirigeant du cabinet Azao et enseignant à HEC, co-auteur de l’essai "L’entreprise contre la pauvreté" (Fondation Jean-Jaurès, octobre 2011), • Éric Soubeiran, directeur Nature et Eau de Danone et du fonds Ecosystème, • Pierre Victoria, directeur du développement durable de Veolia, animateur du groupe de travail sur l’entreprise à la Fondation Jean-Jaurès et co-auteur de l’essai "L’entreprise contre la pauvreté".
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Pour révolutionner notre façon de voter, place au jugement majoritaire !
Et si la solution à la crise démocratique passait par la mise en place du « jugement majoritaire » ? Ce mode de scrutin, inventé en 2002 par deux chercheurs du CNRS, amène l’électeur à évaluer chaque candidat à une élection en leur attribuant des mentions, de « à rejeter » jusqu’à « très bien », en passant par « bien », « assez bien » ou « passable ».
La Fondation Jean-Jaurès en débat avec Loïc Blondiaux, professeur de science politique à la Sorbonne, spécialiste de la démocratie participative, et Chloé Ridel, haute fonctionnaire, membre du Groupe d’études géopolitiques de l’ENS, tous deux membres du Conseil d’administration du collectif Mieux voter.
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Fondation Jean Jaurès - Pauvreté, pouvoir d'achat : que peut l'entreprise ? En direct le 14 mars à 18h30
Entre le débat au Parlement sur le rôle social et la raison d’être de l’entreprise dans le cadre de la loi PACTE et les manifestations des « gilets jaunes », quel rôle peut jouer l’entreprise ? Ces dernières années, certaines d’entre elles ont lancé des actions en faveur des populations les plus modestes. L’Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean-Jaurès en débat avec : • Alexandre Collinet, directeur général adjoint de Leboncoin, • David Ménascé, dirigeant du cabinet Azao et enseignant à HEC, co-auteur de l’essai "L’entreprise contre la pauvreté" (Fondation Jean-Jaurès, octobre 2011), • Éric Soubeiran, directeur Nature et Eau de Danone et du fonds Ecosystème, • Pierre Victoria, directeur du développement durable de Veolia, animateur du groupe de travail sur l’entreprise à la Fondation Jean-Jaurès et co-auteur de l’essai "L’entreprise contre la pauvreté".
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Fondation Jean Jaurès - Les "petits Blancs" : un voyage dans la France d'en bas
« Moi, je peux toujours crever dans mon quartier pauvre. Et plus ça va aller, plus mon quartier va s’appauvrir parce que les bourgeois blancs vont partir et les bourgeois noirs et arabes aussi et il ne restera que les déchets de la France, avec moi dedans » : comment vivent les « petits Blancs » des quartiers pauvres de la République ? Les Américains utilisent, pour désigner ces oubliés du progrès social, méprisés d’être plus pauvres encore que les Noirs ou les Latinos, l’expression « white trash ». Se vit-on, dans la France métissée d’aujourd’hui, comme un « déchet blanc » ?
La Fondation Jean-Jaurès en débat avec Aymeric Patricot, romancier, essayiste, auteur de "Les petits Blancs : Un voyage dans la France d’en bas" (Plein jour) lors d’une rencontre animée par Fabien Verdier, président du Club Convictions, conseiller régional de Centre-Val-de-Loire et élu municipal de Châteaudun.
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Fondation Jean Jaurès - Génération cariste : comment la crise des « gilets jaunes » a révélé le destin des classes populaires, Jérôme Fourquet, Jean-Laurent Cassely
..... Le mouvement des « gilets jaunes » est certes hétérogène mais les données de sondages dont nous disposons permettent néanmoins de mettre en évidence certaines lignes de forces sociologiques de ce groupe qui s’est agrégé lors de cette mobilisation. 18 % des Français se sont identifiés au mouvement, d’après une enquête de l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès réalisée en décembre dernier, au pic de la mobilisation.Si seuls 11 % des cadres supérieurs et des professions intellectuelles se sentent « gilets jaunes », cette identification étant également inférieure à la moyenne parmi les professions intermédiaires (13 %), ce mouvement a en revanche résonné bien davantage parmi les catégories populaires : 26 % des ouvriers et des employés mais également la même proportion d’indépendants (commerçants, artisans, petits chefs d’entreprise et agriculteurs) se sont identifiés aux « gilets jaunes ». -
Fondation Jean Jaurès - Pour révolutionner notre façon de voter, place au jugement majoritaire ! en direct le 7 mars à 18h30
Et si la solution à la crise démocratique passait par la mise en place du « jugement majoritaire » ? Ce mode de scrutin, inventé en 2002 par deux chercheurs du CNRS, amène l’électeur à évaluer chaque candidat à une élection en leur attribuant des mentions, de « à rejeter » jusqu’à « très bien », en passant par « bien », « assez bien » ou « passable ».
La Fondation Jean-Jaurès en débat avec Loïc Blondiaux, professeur de science politique à la Sorbonne, spécialiste de la démocratie participative, et Chloé Ridel, haute fonctionnaire, membre du Groupe d’études géopolitiques de l’ENS, tous deux membres du Conseil d’administration du collectif Mieux voter.
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Fondation Jean Jaurès - Les "petits Blancs" : un voyage dans la France d'en bas, en direct le 4 mars à 18h30
« Moi, je peux toujours crever dans mon quartier pauvre. Et plus ça va aller, plus mon quartier va s’appauvrir parce que les bourgeois blancs vont partir et les bourgeois noirs et arabes aussi et il ne restera que les déchets de la France, avec moi dedans » : comment vivent les « petits Blancs » des quartiers pauvres de la République ? Les Américains utilisent, pour désigner ces oubliés du progrès social, méprisés d’être plus pauvres encore que les Noirs ou les Latinos, l’expression « white trash ». Se vit-on, dans la France métissée d’aujourd’hui, comme un « déchet blanc » ?
La Fondation Jean-Jaurès en débat avec Aymeric Patricot, romancier, essayiste, auteur de "Les petits Blancs : Un voyage dans la France d’en bas" (Plein jour) lors d’une rencontre animée par Fabien Verdier, président du Club Convictions, conseiller régional de Centre-Val-de-Loire et élu municipal de Châteaudun.
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Fondation Jean Jaurès - Les Français face aux gilets jaunes : état des lieux
En dépit d’un quatorzième samedi de mobilisation des « gilets jaunes » entaché par les insultes antisémites proférées à l’encontre du philosophe Alain Finkielkraut en marge du cortège parisien, les opinions positives à l’égard du mouvement débuté en novembre 2018 semblent ne connaître qu’une très faible décrue. David Nguyen, directeur conseil au pôle « Opinion et stratégies d’entreprise » à l’Ifop, livre son analyse.
Interrogés les 18 et 19 février 2019, les Français sont 23 % à « soutenir » les « gilets jaunes » (-1 point depuis le 14 février) et 27 % à « avoir de la sympathie » (+1 point). Au total, les opinions positives restent parfaitement stables et continuent de concerner un Français sur deux. Le total soutien/sympathie reste particulièrement prononcé parmi les sympathisants de La France insoumise (77 %) et du Rassemblement national (74 %), contrairement aux Français proches du Parti socialiste (54 %) et surtout des Républicains (35 %) et de La République en marche (9 %). Dans le même temps, la part de Français souhaitant la fin de la mobilisation des « gilets jaunes » progresse de 2 points en quelques jours pour atteindre 54 % de la population.
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Fondation Jean Jaurès - "On ne peut plus rien dire" : qu'est-ce que la liberté d'expression ?
La liberté d’expression, tout le monde est pour, mais personne ne s’accorde pour en définir les contours dans des situations particulières. À quoi se mesure un « discours de haine », où commence « l’incitation à la violence », à quelles conditions un discours peut-il être jugé « nuisible à autrui » ? Un débat en partenariat avec Cartooning for Peace réunit :
- Xavier Gorce, dessinateur et illustrateur, notamment pour "Le Monde",
- Denis Ramond, docteur en science politique, auteur de "La bave du crapaud. Petit traité de liberté d’expression" (Éditions de l’Observatoire, 2019), et sera animé par Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès.